Didon et Énée

Didon est reine. Énée en exil. Ils s’aimeront le temps d’une partie de chasse. Ils se déchireront l’espace d’un récitatif. Et la reine mourra le temps d’une sublime plainte. Sur cette simple trame puisée dans L’Énéïde de Virgile, Purcell a composé un de ses premiers opéras baroques. En un temps ramassé, c’est un destin qui bascule.

Or ce destin, le metteur en scène Vincent Huguet a souhaité le réactualiser en commandant pour cette création un prologue à l’écriture sensible de Maylis de Kerangal. On y découvre l’ambiguïté propre à chaque être, sa part d’ombre et de lumière. Ombres et lumières qu’une jeune distribution et les musiciens de l’Ensemble Pygmalion, pour la première fois dirigés par Václav Luks, ont projeté avec éclat, dans un parfait trait d’union entre hier et aujourd’hui.

en partenariat avec le Festival d'Aix-en-Provence, la Fondation Orange et Arte