La Truite
Franz Schubert / Centre de musique de chambre de Paris
Il frétille, pétille et sautille en tous sens. Cet air de piano entêtant devenu un chef-d’œuvre de la période romantique. Pour les deux cent ans de La Truite, Jérôme Pernoo et le Centre de musique de chambre de Paris rendent hommage au célèbre lied de Franz Schubert.
Est-ce gai ? Est-ce triste ? La truite n’échappe pas à son prédateur, le pêcheur qui trouble l’eau pour l’attraper au bout de sa ligne. Cela n’a rien de bien tragique car on y associe entre autres, la chanson de Francis Blanche et des Frères Jacques relatant les manœuvres du chasseur amoureux et de sa plus ou moins innocente proie.
Composé pendant la période la plus heureuse de sa vie, à l’été 1819, La Truite, sous ses airs insouciants, ne manque pas de moquer la faiblesse et la naïveté des contemporains du compositeur autrichien. En ouverture, les amateurs de cordes ne seront pas en reste avec une réinterprétation pour trio à cordes des Variations Goldberg de J.S. Bach.
Première partie
Variations Goldberg de J.S Bach
Deuxième partie
La truite de Francis Blanche (chanson des Frères Jacques)
Franz Schubert, Lied (piano et baryton)
Franz Schubert, 4 mains
Franz Schubert, An Sylvia (piano et baryton)
Franz Schubert, La Jeune fille et la Mort (piano et baryton)
Franz Schubert, Quintette en la majeur D. 667, La Truite
avec les musiciens de la troupe du Centre de musique de chambre de Paris
conception et direction artistique Jérôme Pernoo