Pourquoi avez-vous choisi de faire du théâtre d’objet ? Combien de personnes travaillent sur le spectacle ? Pourquoi s’appeler Turak ? Avez-vous toujours le même stress quand vous montez sur scène ? Pourquoi avoir décidé d’utiliser de la vidéo dans le spectacle ? Comment avez-vous choisi les comédiens ? Combien a été investi dans le spectacle ? Est-ce que vous ramassez tous les objets que vous trouvez ? Pourquoi vous avez revisité une pièce de musique classique ? C’est quoi comme type de musique ? Ce matin, les questions fusent dans le théâtre de la Ferme du Buisson !
Une vingtaine de collégiens venus de Rebais rencontrent Michel Laubu, co-directeur de la compagnie Turak. À quelques heures du début de la représentation du spectacle Une Carmen en Turakie, l’équipe s’affaire sur le plateau : c’est le moment de la mise, c’est-à-dire, celui où l’on met en place les objets du spectacle. Michel Laubu répond avec enthousiasme à toutes les questions des élèves. Il leur raconte son parcours, l’histoire de la compagnie, sa passion pour les objets récupérés et bricolés. Il les fait entrer dans les coulisses de la réalisation du spectacle et leur dévoile quelques secrets de la scénographie – comme cette commode qui évoque l’idée de la mer – ou encore les recettes de fabrication des marionnettes – à l’image du torero aux épaules faites d’abat-jours pour évoquer son habit de lumière...
Parmi les collégiens présents, certains sont en 3e classe théâtre, les autres sont en 5e et participent à l’atelier théâtre. En ce début d’année, ils sont venus découvrir un lieu culturel. Nathalie, de l’équipe des relations avec les publics, les accueille. Elle leur présente la Ferme du Buisson, son lieu, son histoire et les missions de la scène nationale. Mais la journée se concentre principalement sur la découverte du spectacle de la cie Turak que les élèves découvrent dans l’après-midi lors d’une séance dédiée aux scolaires.
À l’issue de la représentation, Camille, une des élèves de 3e, dit "au début j’étais sceptique car je n’aime pas trop les marionnettes, mais finalement ça m’a plu. J’ai bien aimé l’histoire, c’était drôle et le fait qu’il n’y ait pas de parole était vraiment intéressant."