Camille Bardin

Camille Bardin est critique d’art indépendante, commissaire d’expositions et fondatrice du podcast PRÉSENT.E. Après avoir écrit pour diverses revues, elle s’engage auprès du collectif Jeunes Critiques d’Art pour une critique qu’elle souhaite indépendante et engagée. Elle en devient co-présidente en 2019 et co-fonde la confédération internationale YACI la même année. Aujourd’hui, elle collabore également à la rédaction de catalogues d’expositions et de monographies pour diverses galeries et institutions, co-anime l’émission Traversée et présente chaque mois le podcast Pourvu Qu’iels Soient Douxces produit par Projets média et pensé par Jeunes Critiques d’Art. Camille Bardin est lauréate du prix AICA 2021.

Depuis 2020, elle produit et anime PRÉSENT.E, un podcast qui offre une plongée dans l’intimité de la création contemporaine. À travers ses entretiens, Camille Bardin tente de porter au jour ce qui vient en amont puis en aval de l’art contemporain. Ses questions ne portent donc pas sur les oeuvres en elles-même mais sur toutes les réflexions et les doutes qu’elles motivent. Enfin, ce podcast est aussi l’occasion pour elle de revenir sur les stratégies d’existences mises en place par les artistes pour sortir de la précarité et réussir à vivre de leur pratique.

Dans le cadre des Sillons, Camille Bardin imagine une série d’épisodes qui rassemblent les artistes de l’exposition. Sur quoi reposent les mythes contemporains ? Comment nos environnements contraignent nos manières d'habiter le monde ? Quel impact, cette multitude d’images auxquelles nous sommes quotidiennement confrontées, a sur nos imaginaires ? Comment parler de soi ? Sont autant de questions auxquelles elle tentera de répondre avec les onze artistes des Sillons.


· · les épisodes à écouter  

numéro 1 ~

Dans le premier épisode de cette série, elle reçoit donc quatre des artistes des Sillons ! Le duo formé par Juliette Jaffeux et Vincent Caroff, Benoît Le Boulicaut et Grand Chemin… Dans cet épisode, iels parlent de psychanalyse, de thread horreurs et d’ARG. Et discutent de notre rapport au réel, de Jeanne La Papesse et de Sex and the City. Un sacré programme !

numéro 2 ~

Dans ce deuxième épisode, elle reçoit deux des artistes de l’exposition : Nesrine Salem et Théophylle Dcx ! « Mes traumas existent aussi dans la vie de ma mère, dans celle de ma grand-mère et de mon arrière-grand-mère. Un corps diasporique c’est donc un corps qui ne voit pas le temps de manière linéaire. » 

numéro 3 ~

"Je crois que d’une certaine manière, les artistes que je reçois dans cet épisode s’intéressent tous à la façon dont les mythes et les croyances contemporaines ont vu le jour. Tous tentent ainsi de montrer comment par la suite, iels ont été mis en concurrence — tout cela avec parfois beaucoup d’absurdité." Ce troisième épisode a été enregistré avec Omar Castillo Alfaro, Charles-Arthur Feuvrier et Jacopo Belloni.

numéro 4 ~

Il me semble que HaYoung et Mélina Ghorafi s’intéressent toustes les deux à la manière dont les structures - même invisibles - contraignent nos inconscients. Comment nos environnements contraignent nos manières d'habiter le monde. Iels montrent les constructions insidieuses, iels parlent de leur omniprésence. Iels analysent finalement la manière dont nos déplacements, nos rétines et nos vies sont contraintes par l'extérieur.