Quel est ton parcours ? Quelles études t'ont menées au Master 2 Développement culturel territorial ?
J'ai un parcours universitaire plutôt atypique. Je ne me suis pas orienté vers les métiers de la culture dès l'obtention du bac, j'ai d'abord fait des études d'Architecture. Ne souhaitant finalement pas poursuivre dans cette direction, j'ai choisi de me réorienter vers un master en Médiation culturelle à l'Universite Paris Sorbonne-Nouvelle. Après ma maîtrise, j'avais envie de mettre pleinement à profit ma deuxième année de master en optant pour l'apprentissage, je me suis donc mis à la recherche d'une formation qui l'autorisait.
Comment as-tu entendu parler du Master 2 Développement culturel territorial et qu'est-ce qui t'a poussé à le choisir plutôt qu'un autre ?
Quand j'ai commencé mes recherches, une amie m'en a parlé. Je me suis rendu sur le site de l'université et j'ai tout simpement trouvé ce que je cherchais. Un master ouvert à l'apprentissage, entre théorie et pratique, avec le grand avantage de bénéficier de partenariats étroits avec des structures culturelles aux profils variés. Je n'ai pas hésité longtemps, je savais qu'en choisissant cette formation, je m'intégrerai plus facilement au marché de l'emploi une fois mon master obtenu.
Que penses-tu du partenariat existant entre le Master et la Ferme du Buisson ? Que t'a-t-il personnellement apporté ?
Je viens du 94, je connaissais la Ferme du Buisson de nom sans jamais y être allé. Ce partenariat s'est avéré être un véritable tremplin pour moi. J'ai eu la chance d'être choisi pour un apprentissage au sein du service des Relations avec les publics et j'ai également bénéficié, au même titre que les autres étudiants, de cours théoriques donnés in situ ou à l'université par l'équipe de l'institution. Cette année m'a permis d'avoir une vision plus claire et globale du paysage culturel français, notamment sur la connaissance des différents labels, ce qui me manquait cruellement n'ayant pas fait de licence culturelle.
Est-ce que tu recommanderais ce Master ?
Sans hésiter, oui. Je l'ai déjà fait à plusieurs reprises. Dans le cadre de mon travail, je suis amené à être en contact avec des étudiants, des lycéens... S'ils ont le désir de poursuivre leurs études dans la culture, je leur parle de mon parcours et de ce master en particulier.
Tu travailles aujourd'hui au CND, en quoi le Master et ton apprentissage à la Ferme du Buisson ont-ils contribué à ton insertion professionnelle ?
Ce master et cette expérience ont été décisifs. Les cours à l'université m'ont apporté une bonne culture générale, ce qui est essentiel lorsqu'on souhaite par la suite travailler dans le milieu culturel. De plus, on ne nous oblige pas à nous orienter dès le départ. Cette liberté nous permet d'acquérir des connaissances dans des domaines très variés. L'orientation a lieu au moment du choix du stage ou de l'apprentissage. Les promotions sont donc très variées, ce qui est particulièrement enrichissant en terme de partage d'expérience. Enfin, les cours sont proposés par des professionnels encore en activité sur le territoire, ce qui les rend d'autant plus pertinents.
Mon apprentissage à la Ferme du Buisson m'a quant à lui permis d'acquérir les compétences nécessaires pour prétendre à un poste dans les relations avec les publics. L'équipe de la Ferme était très à l'écoute et m'a formé quand j'en avais besoin en médiation, en logistique, en administration mais aussi en gestion de budget. On m'a confié de vraies missions, ce qui m'a poussé à devenir autonome. Sur un projet comme Mai en scène, j'étais en lien direct avec les compagnies et les professeurs impliqués dans le projet. Cette expérience m'a préparé à ce qui m'attendait par la suite, une fois en poste au CND.
Combien de temps s'est écoulé entre la fin de ton Master 2 et ton arrivée au CND ? Quelles sont tes missions aujourd'hui ?
J'ai quitté la Ferme du Buisson en décembre 2015. Deux mois plus tard, je commençais un CDD en tant que Chargé des relations avec les publics au CND à Pantin. À la fin de mon premier contrat, on m'a proposé un CDI. Entre mon apprentissage et mon poste actuel, mes missions n'ont pas tellement changé. Je conçois et met en oeuvre des projets de découverte et d'éducation à la pratique chorégraphique à destination des plus de 18 ans, c'est à dire les étudiants, les champs associatifs et les familles.
As-tu des conseils à donner à des étudiants qui souhaiteraient s'orienter vers les métiers de la Culture ?
Mon premier conseil serait de privilégier l'apprentissage. J'ai conscience que ce type de contrat est de plus en plus difficile à trouver mais je le recommande vivement. Il faut en moyenne trois mois à une personne pour être opérationnelle, pouvoir évoluer pendant une année complète dans une structure est donc plus enrichissant et valorisant. Une expérience plus longue facilite également la construction d'un réseau de contacts qui est particulièrement important quand on cherche un premier emploi par la suite. Mon second conseil est de bien choisir son sujet de mémoire. Celui-ci doit leur permettre de rencontrer des professionnels évoluant dans leur secteur de prédilection mais aussi de se professionnaliser. Enfin mon dernier conseil peut paraître étrange mais je les encourage vivement à passer leur permis, surtout s'ils souhaitent travailler au sein d'une scène labelisée !
Plus d'informations sur le site de l'Université Paris-Est Marne-La-Vallée
Dépôt des dossiers de candidature pour la promotion 2017/2018 avant le 26 mai 2017